Schaffhausen

Ayant eu une soirée assez occupée, je n'ai pas pu me connecter. Aussi j'ai résolu de me rendre a Schaffhausen, pensant qu'"on se retrouvait tous la bas...

Cruelle deception ce mation...
'29-03-2008 04:25 : Vous avez été racketté par Violentia ."

Me revoilà pauvre comme job, affamé... Le Très Haut désapprouverait il mon entreprise?
Ou n'est ce qu'un test d'humilité?
Toujours est il que je me promets un post savoureux...

Reste à savoir où?

Je me vois mal poster sur la halles de Schaffhausen...
Ca n'interesse pas les Franc comtois...
La Lorraine?
Votre avis sera le bienvenu?

mouah ha ha, fallait bien que cela arrive ! Bon, on avait aps mis les instructions parce que la veille , l'Ingé avait bien dit que vos bougiez pas ..bon, on aurait dû , on apprend des expériences!

Donc pour le post , perso, la lorraine , je n'y vois aucun intérêt mais parce que je n'y ai aucune "attache" mais cela n'empêche en rien pour toi de le faire .

Je vais réveiller chateauponsac pour ma part .Pour le reste , bah je sais pas ..Je sais , j'iade pas beaucoup là

Ah je comprends mieux maintenant... Donc ben on l'attend et on l'explose en espérant qu'elle bouge et bien vers nous. Pour ce qui est de ton post à moins de poster en allemand tu ne peux poster qu'en Lorraine. Au pire on peut utiliser Chateauponsac non ? Pour écrire nos aventures et les faire partager.

foulques de St Pol a écrit:

Adieu Franc Comté, bonjour Germanie.

Dès le passage de la frontière, le changement fut perceptible. Des verts bois sous un soleil printanier, ramure bourgeonnante et conifères émeraudes, les voyageurs passèrent sous la canopée sombre des forêts primitives de Germanie. Les sentiers gais ornés de pioupious chantants des oiseaux multicolores laissèrent place à des pistes lugubres où l'on se sentait épié par des yeux jaunes de loups gris et affamés.

VOus fais je bien sentir que ces voyageurs s'aventurent en terre hostile, quasi barbare, oubliée ou presque de Dieu?
Je peux en rajouter.... tenez, la pluie s'abattit, glaciale et opaque, dès les premières lieues franchies.

- C'est quoi ce patelin? gémit une blonde baronne aux cheveux plaqués sur son visage courroucé.
- Hiiiiiii de l'eau! hurla le MonstroBaron qui n'avait qu'une crainte: se révéler soluble dans ce liquide mortifère.
- Sinon le décor sied bien à mon teint. sourit la Noireaude Belette qui avait triste mine.
- Moi je sens que je vais me plaire à décortiquer les machines teutones. dit l'ingé de Naves.
- Je marche sans peur car Dieu est mon guide. sanglotait le Poulpe en jetant des regards affolés de toutes parts.
- WILKOMMEN! ricana l'Ingé.

Citation :

L'air était parfumé de fragrances printanières, le soleil jouait de ses rais dans la ramure d'arbres centenaires, les oiseaux mêlaient leur chant mélodieux aux doux clapotis d'une onde pure.

Belette s'avança, sourire radieux aux lèvres, portant une corbeille de fruits aussi pulpeux qu'appétissants sur des brioches chaudes et dorées. Elle se pencha vers le séminariste somnolent et lui tendit une bouchée de mie parfumée au miel d'accacia. St Pol, yeux benoitement clos, ouvrit la bouche lorsque ses narines fremirent au doux fumet et Belette y déposa la bouchée succulente de ses doigts fuselés.
Pendant ce temps, la blonde Valkiki soulevait une branche touffue pour éventer le dormeur, tout en lui chantant de sa voix flûtée une douce berceuse aux intonations mélancoliques.
Nouvelle bouchée demandée d'un claquement de langue, redoublement des battements de branches péremptoirement ordonnés d'un index battant la mesure.
Le Monstro Baron s'activait autour d'eux pour chasser mouches et vermine volante qui pourraient de leurs bourdonnement perturbateur, gêner le recueillement solennel du Saint Homme. Ses pas lourds résonnaient agréablement à travers le sol moussu et massaient de leurs vibrations les lombaires délicates de St Pol.
Plus loin, l'Ingénieur préparait un feu pour une infusion dont il avait lui-même ramassé les herbes arômatiques. Tous avaient le sourire de servir un homme si proche de Dieu, quasiment sa Voix Terrestre, presque son Prophète...

- POOOOOULPE !

"pop!"

- POOOOOULPE Réveil! Va couper du bois! Bordel on a pas idée de ronquer comme ça! Une vraie forge de l'Enfer!

" popopopop" Comme des bulles de savon, Belette souriante, accorte Valkiki, bondissant Baron et docte Vlad disparurent en un instant.
- Seigneur! la Terre tremble!
- Benêt! dit la Belette bien moins souriante en le secouant comme un prunier.
- Tire au flanc! lui lança le Monstro Baron dans un nuage de poils et suivi du bourdonnement de sa mouche Zaza.
- Peigne cul béni! siffla la Blonde en lui tatanant les chausses.
- Puceau! fit l'Ingé de Naves en l'éclaboussant de l'eau brulante de sa bouilloire.
- Pourquoi Seigneur? gémit le presque saint sans espérer de réponse.
St Pol se mit donc à la corvée de bois avec la lassitude des victimes résignées.

Plus tard, après une longue marche, le groupe se retrouva face à une bifurcation de la piste. Les époux Chateauponsac, Blonde De Rien et MonstroBaron, prirent au Nord de Freibourg, alors que les trois autres s'engagèrent au Sud.
Ce n'est que quand ils se furent perdus de vue qu'un frisson d'inquiétude leur parcourut l'échine, comme s'ils ne devaient plus se revoir.

Citation :

Enfin!
Ils se sont séparés, les époux Chateauponsac ont choisi la route Nord, eux la Sud. L'Ingé de Naves et la Belette a ses côtés, le Poulpe observe le chemin. Une croix est enfichée sur le talus. Bon signe!
- Là?
- Là!
- Mouais... fait la Belette morose.

Les deux hommes se retournent sur la Noireaude, moue boudeuse. On sent tout de suite que la discussion va être houleuse, la Belette ayant la ténacité du Rottweiller, originaire d'une ville du crû au demeurant.

Tout à coup, les oreilles se dressent! Les yeux se fixent sur le détour du chemin. Une chariotte cahin cahan arrive a leur rencontre. Le voyageur, mine baissée, ne les voit qu'au tout dernier moment, quand l'âne manque d'écraser l'Ingé qui l'arrête de la bride.

- AAAAH! Himmel, Den Dieben!
- Hein? Késkidi?
- Il nous traite ma parole!
- Fais le taire! Il va attirer les brigands!

BAF!

Sur ce, l'âne un peu effrayé des grands moulinets de la Belette avec son chaudron, à la trajectoire incertaine vu que le crâne du passant se trouva sur ycelle, décide de prendre le large en brayant à qui mieux mieux.

Au passage, le malheureux négociant à la chariotte choit sur la dite, renverse son chargement et prend sa place en se tenant la tête, avant de tomber dans la douce félicité des bienheureux, sommeil réparateur dont il sortira bien plus tard, la chariotte vide et la calebasse pleine de cloches.

Sur le chemin, les trois compagnons se regardent; à leur pieds gisent moults rondins et un granbd sac humide.
L'odeur suffocante ne laisse aucun doute.

- M'est avis que ce corniaud a acheté du poisson et s'en allait expliquer sa façon de penser au pêcheur. L'a du arriver à pince.
- Du Poisson? Qu'est ce donc? demande un Foulques pour qui la mer est une faute d'orthographe maternelle.
- Goûte fait la Belette espiègle.

...

- Pourquoi est il parti en courant, le Poulpe?
- Je crois que lui aussi est allé chercher le pêcheur pour lui expliquer la vie. rigole l'Ingé de Naves.